La question de la mobilisation des «publics éloignés» renvoie à la dialectique de la domination et de l’émancipation en démocratie, aux expériences de discrimination, de déni de reconnaissance, de honte et de peur du jugement, particulièrement aiguës chez les personnes en grande pauvreté. Mais contrairement aux analyses qui font porter la responsabilité du fossé démocratique sur les plus éloignés «qui ne sont pas à la hauteur» ou les associations «qui ne représentent pas l’intérêt général», la responsabilité des institutions doit être fortement pointée.
Marion Carrel sera au Forum de Mulhouse consacré aux nouvelles formes de démocratie et de participation citoyenne les 24 et 25 octobre prochain. Elle interviendra lors du débat «Citoyens, un poste à pourvoir !» vendredi de 19h à 20h30.


