Il n’y a pas plus d’espoir dans le rapport 2014 de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus), publié le 6 mai 2015 sur le site ville.gouv.fr, que dans les précédents. Les 4,4 millions de personnes qui vivaient l’année dernière dans les 751 ZUS de métropole sont plus pauvres que les autres, plus au chômage, plus en échec scolaire, plus malades, plus en insécurité…
D’année en année, le constat est le même. Et ce n’est pas seulement que les habitants des ZUS vont plus mal, c’est que ceux qui vont mieux quittent les lieux, et que ceux qui les remplacent vont moins bien. Un phénomène qui amène à parler de « relégation », de « ghettoïsation » et même parfois d' »apartheid »…
Publié le 11 mai 2015, par Benoît Boissière
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