Alain Faure, spécialiste de l’histoire sociale des villes, met en perspective la rénovation urbaine en s’interrogeant sur ses préoccupations sécuritaires, ses obsessions hygiénistes, ses logiques juridiques et ses intentions spéculatives. Son analyse éclaire l’histoire des politiques de peuplement pensées pour une « clientèle riche et solvable : la seule, d’ailleurs, qui ait jamais importé aux yeux du capitalisme immobilier ». Elle rappelle que la rénovation urbaine est aussi une histoire de rapports de force entre la propriété immobilière et la puissance publique, entre les propriétaires et les locataires.
Publié le 22 février 2016, par Benoît Boissière
Commentaires
-
Aucun commentaire.



