« La banlieue reste un sujet à risque pour les politiques »

(…) Les chercheurs savent que ces mobilisations sont trop éphémères pour être suivies d’effets. « La politique de la ville est une politique réactive, symbolique, mais structurellement faible  », constate le sociologue Renaud Epstein, maître de conférences en sciences politiques à l’université de Nantes. « Après 2005, il n’y a pas eu de vraie transformation des politiques conduites dans les quartiers populaires  », souligne Marie-Hélène Bacqué, professeure d’études urbaines à l’université Paris-Ouest-Nanterre. Le plan de rénovation urbaine lancé par Jean-Louis Borloo, dans une loi d’août 2003, fut seulement « accéléré  », précise Mme Bacqué.

fleche bleu NEW« La banlieue reste un sujet à risque pour les politiques » sur LeMonde.fr le 6 novembre 2015 (Edition Abonnés)

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