Bonjour,
Je suis Sylvie Rebière-Pouyade, directrice du GIP-DSU de l’agglomération bayonnaise, dans les Pyrénées-Atlantiques.
Les signataires du Contrat de Ville 2015/2020 de l’agglomération bayonnaise ont prévu de mettre en place, dans leurs décisions financières, une clause de « mieux disant participatif » pour favoriser les actions dans lesquelles les habitants sont acteurs. Ce choix s’inscrit clairement dans l’esprit de la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014 fait de nombreuses références à la participation des habitants. Notamment dans l’Article 1 : La Politique de la Ville « s’inscrit dans une démarche de co-construction avec les habitants, les associations et les acteurs économique »
Les démarches de projet présentées dans le cadre du Contrat de Ville doivent donc être construites autour de ce postulat : ce sont les personnes habitant le quartier qui peuvent agir sur les questions qui les concernent, agir AVEC les personnes et non pas POUR elles. Et pour entrer dans ce processus d’animation collective, les porteurs de projet doivent viser le développement du pouvoir d’agir des habitants et adapter leurs propositions, leur modes opératoire en fonction des cette entrée participative.
Il convient donc que le porteur de projet décrive sa place dans le groupe, comment il permet au groupe d’avancer, aux personnes de prendre du « pouvoir d’agir »: le projet doit ainsi faire ressortir la place des habitants dans le diagnostic initial, la définition des objectifs, la mise en œuvre, le pilotage du projet, son évaluation… Cette clause du mieux disant participatif doit aussi se concrétiser dans le cadre des projets éducatifs et/ou s’adressant aux plus jeunes, notamment dans les activités de loisirs et périscolaires.
Je serais donc intéressée pour échanger sur ce sujet avec des collègues qui y ont réfléchi ou qui ont formalisé ce type de disposition.
Merci d’avance pour vos contacts ou vos documents.


