« Ce travail de recherche s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre des étudiantes en Master 2 ART-ESO (Aménagement et recompositions territoriales – Espaces et sociétés) de l’UFR de Géographie de l’université de Caen Basse-Normandie et le Réseau des professionnels du développement social local de Basse-Normandie.
L’objet de la commande est d’étudier le pouvoir d’agir des individus et leurs moyens de mobilisation. Cette demande a évolué dans le temps afin d’être précisée et de se concentrer sur la notion d’empowerment. (…) »
Projet tuteuré
Pouvoir d’agir et empowerment
Enjeux et modalités de la mobilisation des sans-voix
Laetitia Baudin
Zoé Bourdier
Laura Quérel
Tuteurs :
Jean-Marc Fournier
Rémi Rouault
Université de Caen Basse-Normandie
Master 2 ART-ESO
Année universitaire 2012-2013
Dossier Renforcer le pouvoir d’agir des individus – 2013 – 60 pages
La commande offrait la possibilité de s’intéresser à divers cas à travers le monde afin de comparer et d’analyser ce qu’il serait possible de reproduire en France. De même, l’analyse de démarches françaises permettra de connaître leurs points forts et leurs points faibles, afin de fournir des exemples pouvant par la suite être transposés localement.
Ce travail de recherche se basera donc sur une problématique articulant les notions de pouvoir d’agir ainsi que celle d’individus exclus. A la lumière du concept d’empowerment, il s’agira de comprendre les enjeux et les modalités de la mobilisation des sans-voix.
Dans un premier temps, il est essentiel d’établir un travail de définition autour de la notion d’empowerment, à travers l’étude des travaux publiés par des chercheurs français et étrangers. Cette base théorique servira ensuite de repère pour analyser les exemples présentés dans la deuxième partie. Ces exemples illustreront le fonctionnement des mobilisations, leur genèse, leurs éléments déclencheurs (individuels ou collectifs) et leur évolution au fil des années. Pour cela, deux exemples ont été privilégiés : l’expérience ECHO à Grenoble servant d’exemple collectif et l’association La Barque, pour un exemple individuel. Pour terminer, la troisième partie tentera de faire émerger des questionnements qui permettront de poser les jalons d’une réflexion sur la durée.
Ce rapport ne saurait avoir la prétention de constituer un « manifeste », mais il tend à offrir des pistes de réflexion sur le pouvoir d’agir des individus. (…) »